




Un Caligula, the untold story, (1982) de David Hills (alias Joe d'Amato), avec David Cain (pseudo batmanien de David Brandon) et la jolie et totalement inexpressive Laura Gemser, est certes un nanar, mais aussi un érotique qui pique vers le X grâce à une scène d'orgie qui comporte une séquence de zoophilie, une femme branlant un cheval. Etonnant, non ?




Un Caligula de 1997, est signé Raf de Palma (et non Brian, hélas) qui n'est autre encore que Joe d'Amato ! Là, il se soupasse (verbe inventé à l'instant pour signifier le contraire de se surpasser). Porno, certes, mais petit budget, et donc bain à nombre de participants réduit, orgie réduite à quatre, et même pas de cheval en forme. Navrant. Beaucoup de pipes, certes, mais fallait-il tous ces tutus ?


Caligula et Messaline (1982 également) d'Anthony Pass, avec Vladimir Brajovic, se cantonne à l'érotisme soft. On y trouve les inévitables scènes d'orgie et de bain, ainsi qu'une hilarante scène supposée sadique au cours de laquelle un esclave est suspendu pieds en l'air mais porte un slip petit bateau du meilleur effet. Notons qu'il y a aussi un cheval en érection, mais qu'aucune main humaine n'y est pour quoi que ce soit. Soft, vous dit-on.
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Glissons donc de Caligula à Messaline avec Les Orgies de Messaline (1996) , encore de Joe d'Amato, avec Kelly Trump, Olivia del Rio (à ne pas confondre avec Vanessa). Résolument X avec bain, orgies, fellations, sodomies et double pénétration. Porno peplum de qualité médiocre, tourné à la va-vite. On sait vaguement qu'on est chez les Romains par la statue d'Apollon (vue dans les autres films) et les décors (vus également dans les autres films).



Poppée, une prostituée au service de l'Empereur (1972) de Alfonso Brescia , avec Don Backy et Femi Benussi, Vittorio Capprioli. Ce coup-ci, c'est Néron qui s'y colle. Très soft (1972!), mais enfin quelques tentatives de décorum, avec une arène, des gladiateurs, un peu d'humour (ou prétendu tel). Pour l'érotisme, on se cantonne aux bouts de seins, à la scène de bain, et c'est tout. Néron, tout du moins dans ce film, ne s'adonnait pas aux orgies.




Il ne serait pas convenable de terminer ce premier article sur les Peplum érotiques ou X sans parler de Sebastiane (1976), de Paul Humfress et Derek Jarman, avec Barney James, Leonardo Treviglio. Peplum homosexuel aux beaux jeunes hommes élancés et musclés, avec des bains, des baisers, des corps nus, de la flagellation et un soupçon de sadisme. Tourné entièrement en latin, ce film de qualité a fait scandale en présentant la légende de Saint-Sébastien à travers le prisme de l'homosexualité.
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